Sompuis ou Somme-Puis

Quelques brins d’histoire

Le village de Sompuis est situé à l'Ouest-Sud-Ouest de Vitry le François, arrosé par le Puis, petit ruisseau qui prend sa source dans cette commune. Le Puis se jette dans l'Aube, après un parcours de 18 km.

Sompuis est un chef-lieux de canton. La dîme était levée, par le chapitre de la cathédrale de Chalons et par l'abbaye de la Charmoye.

Ce village est une ancienne baronnie importante, relevant de la seigneurie de Dampierre et de la maison de Chatillon. Son territoire fut, au XVIème siècle, sous Henri IV, le théâtre de luttes sanglantes entre les catholiques et le prince de Condé, à la tête des prostestants, maîtres d'une partie du diocèse de Troyes.

Le nom de la Fosse-Dieu, donné à un ancien cimetière, à 500m du village, rappelle une épidémie qui fit de grands ravages dans ce pays en septembre et en octobre 1750.

Le village vit naitre les deux frères Royer-Collard (Pierre-Paul et Antoine-Athanase). Le plus jeune, Athanase, né en 1768, d'abord élève, comme son frère, des Père de la Doctrine au collège de Vitry-le François, enseigna chez les Oratoriens de Lyon, étudia ensuite la médecine, et devint professeur à la faculté de Paris.

Son frère ainé (°1763) fut un homme illustre, un philosophe profond. Professeur à la faculté des Lettres de Paris, membre de l'Académie française, et président de la Chambre des Députés. Il mourut en 1845, vingt ans après son frère.

Sa statue en bronze décore, à Vitry-le François, la petite place près du collège.

En février 1814, ce village souffrit beaucoup du passage des troupes alliées. Le mois de mars fut plus terrible encore, après la bataille d'Arcis sur Aube, Napoléon 1er coucha dans la maison de Royer-Collard, la nuit du 21 au 22 mars, pendant que son état-major remplissait les habitations. Le 23, les troupes autrichiennes de Nostitz canonnèrent les troupes du Maréchal McDonald.

Ecarts :
fermes de la Galbaudine, à 3 km, les Custonnes à 5 km, Rivelet à 4 km, les Pimbraux à 5 km, et Vauhalaise à 4 km.

Eglise : Cure dédiée à Saint Andrée. Fête Patronale, 1er dimanche après le 1er octobre.

*(source : Statistique historique du département de la Marne, par Adolphe Guérard 1862.)

Sompuis de 1887 à 1914

Superficie générale : 4 382 hectares. Dont 5 500 de terres labourables et 700 en bois (pins, sapins). Le sol du canton est généralement crayeux et grèveux. En 1828, l'élevage des bêtes à laine était favorable, bien que dans six localités, les bergeries étaient insalubres. Un rapport de l'époque attribue la gale et le claveau (analogue à la variole) à cet état de fait.
Altitude : 151m

Maires

M. Albert Lecomte (1884)
M. Eusèbe Marchal (1886-87)
M.Antoni Marchal (1912)
M.

126 maisons pour 167 ménages.

Ecole primaire mixte

M. Jacquesson et Mlle Liébart (1887)

Aubergiste (Aubert, Brodart, Leherle)
Boulanger
(Leherle)
Charron (Blin, Joffin)
Cordonnier (Caillat, Maillard)
Epicier (Bernouin, Leherle, Ménissier)
Forain (Tantet)
Herboriste (Chevallot)
Tabac (Valentin)
Maréchal Ferrant (Diard, Poignet, Procquez)
Mercier (Bernouin, Leherle, Ménissier)
Menuisier (Bongrain)
Poste (Mlle Sagnier)
Vins en gros (Linert)


Les cultivateurs en 1887 :

Andréa, Aubert, Arnoult (à Vauhalaise), Bidault, Garnier-Procquez, Debelle (à Custonnes), Dollé, Dronot (à Nivelet), Drouot (à Pimbraux), Joffrin, Lallement, Massonat, Marchal, Petit, Pothier, Royer, Royet, Signory, Soucat-Déborde, J. Soucat (à la Galbaudine).

Chef de gare : Avrillez

 


Rue du camp de Mailly

 

Démographie :

  • 1664 :  
  • 1690 :
  • 1720 :
  • 1773 :
  • 1789 :
  • 1793 :
  • an 4 :
  • an 8 :
  • 1806:
  • 1831:
  • 1841: 571
  • 1887: 499
  • 1954:
  • 1962:
  • 1975:
  • 1982: 287
  • 1990: 301
  • 1999: 292
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